Pas de doute, c’est Saint Jean d’Août !

Avec près de 170 licenciés, le squash St Jean d’Août de Mont de Marsan fait partie des tous meilleurs clubs aquitains. Une belle histoire qui dure depuis bientôt 40 ans et qui s’est encore vérifiée lors des derniers championnats de France de 4 série qui se sont disputés en mars dernier à Roanne.

Au tout début des années 80, Henri Védrine, jeune sportif landais, n’a qu’une idée en tête : ouvrir un trinquet à Mont de Marsan. Mais il se rend vite compte de l’investissement financier que cela représente et hésite à prendre ce risque. Au hasard d’une discussion avec un des ses cousins, ce dernier évoque la possibilité de se tourner plutôt vers le squash. Il emmène alors Henri à Bayonne lui faire essayer la petite balle en caoutchouc. « Il m’a juste fallu deux minutes pour être convaincu » se souvient l’actuel Président du club. D’abord un court, puis deux. Devant l’affluence, un troisième est construit, puis un quatrième en 2006. Mais dans cette propension à grandir et à se développer, le club a su garder un esprit convivial et familial qui en fait un lieu où tout le monde aime se retrouver et passer un bon moment. Une ambiance qui permet la pratique du squash loisirs, celui que l’on fait en fin de journée pour se défouler et s’amuser entre copains.

Du loisir, mais pas que…
Mais cette apparente détente et décontraction n’empêche pas la compétition, bien au contraire. Pour preuve, l’impressionnante série de médailles et de trophées collectionnés par le club et comme le prouve aussi les excellents résultats ramenés de Roanne il y a tout juste deux mois.
À tout seigneur tout honneur, le titre de champion de France 4ème série décroché par le jeune Kévin Herry (17 ans). Petit-fils d’Henri Védrine, fils de parents pratiquants, Kévin a le squash dans les veines. Après un parcours sans faute – il a remporté toutes ses parties sur le score de 3 jeux à 0 – il s’est retrouvé confronté en demi-finale à son partenaire de club Loïc Séré : « C’était vraiment particulier de jouer contre Loïc à ce stade de la compétition. Je connaissais ses points forts et ses points faibles, il connaissait mes qualités et mes défauts. Après un premier jeu remporté assez facilement 11-4, la partie s’est équilibrée et il a fallu que je bataille ferme. Les deux jeux suivants sont allés jusqu’à 12-10. Ça a finalement été moins compliqué en finale contre Michael Stephan (région Rhône-Alpes), que j’ai battu 11-7, 13-11, 11-4. » Après plusieurs titres acquis au niveau départemental et régional chez les jeunes, voilà Kévin sacré chez les grands. Une distinction qui lui ouvre droit à participer l’année prochaine au championnat 3e série : « Le niveau n’est pas forcément beaucoup plus élevé, mais ce sont des joueurs qui jouent beaucoup plus souvent et peuvent ainsi se perfectionner. » Ce qui ne sera pas forcément le cas pour Kévin qui combine ses entraînements de squash avec la préparation d’un Bac en gestion des milieux naturels à Sabres et les matches de handball le week-end avec le Stade montois.

Pour son ami Loïc Séré, lui aussi joueur de squash depuis son plus jeune âge mais aussi footeux à ses heures à Saint Perdon, la déception de la défaite en demi-finale a été vite ravalée. Champion de France 4ème série il y a 3 ans, le Montois a trouvé les ressources mentales et physiques nécessaires pour s’imposer dans son match pour la 3ème place, ramenant ainsi une belle et méritoire médaille de bronze à la maison.

Les filles aussi…
Quant aux filles, très bien représentées au club de St Jean d’Août (plus de 20 % des licenciés), elles n’ont pas été en reste à Roanne. Estelle Freyssinet a ramené elle aussi une belle médaille de bronze en 4ème série : « J’ai découvert le squash il y a une quinzaine d’années en Angleterre. C’est un sport extrêmement populaire la-bas et ça m’a toute de suite plu. Je rentre de Roanne un peu frustrée car il y avait largement la place pour moi de rentrer en finale. Ça c’est joué dans la tête plus que dans les jambes. » Une déception effacée dès son retour à St Jean d’Août : « L’ambiance de ce club est vraiment fantastique. Pour raisons professionnelles, j’habite maintenant à 70 km de Mont de Marsan. Il y a un club plus proche de chez moi, mais je préfère me taper l’aller-retour pour venir jouer ici ! « 

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